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Photo du rédacteurManon Beauchemin

Le journal de Bridget Jones (2001)

Hier soir, alors que je cherchais quelque chose à regarder sur Netflix, je suis tombée sur un film « de filles » classique, Le journal de Bridget Jones. Cela faisait quelques années que je ne l'avais pas vu, j'ai donc décidé de relaxer devant cette comédie romantique que j'ai toujours apprécié. À ma grande surprise, j’ai eu l’étrange impression de le regarder avec un regard nouveau, maintenant que mon âge se rapproche de celui du personnage principal.


Au début, j’ai été outrée de voir toute l’attention mise sur le fait que Bridget est une trentenaire célibataire qui boit, fume et qui ne ressemble pas exactement à l’image de la femme au corps parfait. J’ai ensuite poussé le questionnement plus loin, et je me suis demandé si ce n’était pas justement l'occasion de mettre de l’avant ce genre de personnage et de dénoncer les stéréotypes associés aux femmes dans notre société, qui n'ont tout simplement plus lieu d'être depuis longtemps.


J’avoue que la première fois que j’ai vu ce film j’étais sans doute adolescente, et je l’ai probablement regardé à nouveau dans la jeune vingtaine. Je ne m’identifiais en aucun cas à Bridget Jones. En revanche, en vieillissant je me rends compte que même en 2022 la pression pour avoir une vie bien rangée et être casée est toujours présente, même si je la rejette depuis fort longtemps. J’ai toujours eu une attirance pour les personnages de femmes fortes, qui balaient du revers de la main les conventions et qui vivent selon leurs propres règles, j’ai donc une admiration toute nouvelle pour cette trentenaire maladroite qui refuse de se laisser marcher sur les pieds et qui attire les hommes comme un aimant par sa confiance et son audace.

Sans être extraordinaire, le désormais film culte est une comédie romantique en avance sur son temps. Renée Zellweger réussit fort bien à personnifier le rôle qui lui a été confié. Bridget est simple, drôle et charmante. Elle nous montre qu’il n’est pas nécessaire d’être parfaite pour attirer les regards et qu’il est possible de s’amuser malgré son statut de célibat. Ses relations sont conformes à la réalité, avec toutes ses complications. Son boss Daniel la drague mais ne veut pas s’engager, tandis que Mark, un avocat plutôt sérieux, semble ennuyant.


Le journal de Bridget Jones vient du livre du même nom, écrit par Helen Fielding, qui a créé le personnage de Bridget selon sa propre vie de trentenaire célibataire. En entrevue à BBC, l'auteure a admit qu'après avoir revue le film 19 ans plus tard, elle a été choquée du sexisme subit par sa protagoniste, mais que le message principal reste toujours d'actualité: « Il est toujours aussi difficile d'être une femme célibataire ».



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