À Hollywood, le nom de M. Night Shyamalan est synonyme de mystère, de surnaturel, d'émotions fortes et de fins surprenantes. Le réalisateur indien, qui s'est fait connaître en 1999 grâce à The Sixth Sense, un suspense mystérieux mettant en vedette Bruce Willis, a dû essuyer quelques échecs vers le milieu des années 2000, pour ensuite faire une remontée remarquée avec des succès tels que Split (2016) ou Glass (2019). Le 2 août prochain, il sortira Trap, un suspense d'horreur très attendu. Pour l'occasion, voici les cinq films de M. Night Shyamalan à voir ou à revoir.
Crédit photo: IMDb
1 | «The Sixth Sense»(1999) Un ancien patient s'introduit dans la maison du psychologue pour enfants Malcolm Crowe (Bruce Willis) et lui tire dessus avant de retourner l’arme contre lui. Quelques mois plus tard, Malcolm commence à traiter Cole (Haley Joel Osment), un jeune garçon qui a besoin de son aide parce qu’il croit voir des morts. Le film le plus marquant de la carrière du réalisateur lui a valu deux nominations aux Oscars pour meilleur réalisateur et meilleur scénario original. La fin surprenante est sans contredit l’aspect le plus marquant, mais les performances des acteurs sont également dignes de mentions. |
2 | «Split»(2016) Kevin (James McAvoy), un homme qui souffre d’un trouble dissociatif de l’identité, enlève trois adolescentes. La psychologue qui le traite a réussi à identifier 23 personnalités distinctes et suspecte qu’une 24e identité plus menaçante, qui est le résultat des maltraitances qu’il a subi au cours de sa vie, demeure enfouie et pourrait surgir à n’importe quel moment. Les jeunes femmes doivent donc trouver le moyen de s’enfuir avant que Kevin ne laisse apparaître «la bête». Bien que le film ait été accusé de renvoyer une image fausse et stéréotypée selon laquelle ceux et celles qui souffrent d’une maladie mentale complexe sont dangereux et violents, le film a reçu de bonnes critiques. James McAvoy livre une performance exceptionnelle qui aurait dû se qualifier pour une nomination aux Oscars. |
3 | «Signs»(2002) Graham Hess (Mel Gibson), un ancien prêtre qui vient tout juste de perdre sa femme dans un accident et qui vit dans une ferme rurale avec ses enfants et son frère cadet, Merrill (Joaquin Phoenix), découvre des cercles mystérieux dans les champs entourant sa maison, laissant présager une menace imminente. M. Night Shyamalan prouve avec ce long métrage qu’il est en mesure de susciter l’angoisse – sans recourir à des éléments d'horreur flagrants – et de créer un suspense de grande qualité. Le choix de Cinoche et Cie |
4 | «Unbreakable»(2000) David Dunn (Bruce Willis) revient chez lui après avoir survécu à un accident de train sans une égratignure. Alors qu’il commence à croire qu’il possède des capacités surhumaines, il attire l’attention du propriétaire d’un magasin de bandes dessinées handicapé, Elijah Prince (Samuel L. Jackson), né avec une maladie rare qui rend ses os extrêmement fragiles et sujets aux fractures. Ce dernier a une théorie selon laquelle il existe des superhéros dans la vraie vie, et que, puisqu’il représente l’extrême fragilité, l’inverse doit aussi exister sous la forme d’un homme «incassable». Loin d’être un film de superhéros, Shyamalan a cependant organisé le récit de son film pour qu’il soit similaire à la structure traditionnelle d’une bande dessinée. |
5 | «The Village»(2004) Au 19e siècle, les habitants d’un petit village isolé de la Pennsylvanie vivent dans la peur à cause de la présence de créatures sans nom dans les bois environnants. Si les villageois n’entrent pas dans les bois, les créatures restent à l’écart, mais, un jour, Lucius (Joaquin Phoenix) prend la décision de s’y aventurer secrètement, ce qui occasionnera des évènements inquiétants. Le film, qui met également en vedette Sigourney Weaver, William Hurt, Adrien Brody et Bryce Dallas Howard, a reçu des critiques mitigées à sa sortie, certains qualifiant sa fin de décevante, alors que d’autres en ont fait l’éloge et ont fait valoir qu’il avait été mal compris. |
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